Cette semaine, mon fils m'a fait une confidence qui m'a bouleversée.
Pendant qu'il était en retrait, le professeur, insatisfait de son maintien parce qu'il ne regardait pas le mur, lui a pris la tête pour la redresser et sa tête a cogné le mur... à deux reprises.
Il lui a aussi baissé le bras pour qu'il le garde le long de son corps, comme pour faire du piquet sans bouger, mais il l'a brusquement.
J'ai demandé à mon fils, c'est sérieux ce que tu me dis là, je vais parler au directeur parce uqe je suis très fâchée et je ne veux pas que ça se arrive encore.
Mon fils est en première année.
Je me suis mis à genoux devant le mur, à sa hauteur, et je lui ai dit : moi je suis toi, et toi tu es le professeur. Fais-moi ce qu'il t'a fait.
Et il m'a répondu : je vais faire semblant parce que sinon, ça va te faire mal
J'étais tellement à l'envers, j'ai parlé à quelqu'un de confiance pour me dire quoi faire et comment le faire, je ne voyais plus clair !
Ma première démarche a été d'appeler à l'école pour parler au directeur, mais il n'était pas là de la journée.
Je lui ai laissé un message, en lui disant que je voulais faire une plainte, que c'était important, et je lui ai laissé 2 numéros pour me joindre.
Il a rappelé le lendemain.
Quand je lui ai exposé mon affaire, en précisant que j'étais bouleversée et que je ne savais pas trop comment lui dire tout ça, il m'a dit :
vous n'étiez pas là, et moi non plus, je vais devoir parler au professeur, mais vous savez, les enfants inventent tellement d'histoires... Il y a plein de plaintes qui tombent à l'eau ou d'enfants qui avouent avoir menti...
En tout cas, je ne vous raconterai pas la conversation au complet, mais je n'ai
pas du tout eu le sentiment d'être écoutée et comprise dans mon inquiétude, et ça se pourrait que ça aille plus loin, ça dépend de comment Monsieur le directeur va gérer la situation, la raison pour laquelle j'écris dans confidences sous un nom d'emprunt, afin de ne pas me faire accuser de porter atteinte à la réputation de personne...
Je ne sais pas si je vais aller voir le commissaire, demander un transfert d'école, exiger qu'il ne participe plus à ce cours-là en particulier (ça n'est pas son titutalire qui est en cause...)
Si vous avez des idées à comment dealer avec ça, elles sont bienvenues.
Mais pour l'instant, la version de mon fils est très plausible, il me l'a répétée 2 fois, et une fois à son père, et ça concorde.
Le matin qu'il m'a avoué ça, je n'étais pas entrain de le chicaner, il n'avait pas de raison "d'inventer" ça...
En plus, je lui ai dit que j'avais parlé au directeur, et je lui ai dit que le directeur allait parler au prof, et il ne s'est pas troublé que sa version soit vérifiée. À un autre moment, j'ai parlé de l'importance de dire la vérité, qu'il y avait des conséquences à mentir, et je n'ai pas senti qu'il avait un problème de conscience, ou un malaise pendant que je lui faisais la morale...
En tout cas, j'ai dit à mon conjoint: j'aime mieux me tromper et devoir m'excuser d'avoir voulu protéger mon fils que de ne pas avoir cru en lui; il ne s'ouvrira plus jamais à nous pour des choses importantes si on ne lui montre pas qu'on est prêts à le défendre maintenant.
Je suis supposée d,avoir des nouvelles la semaine prochaine, entretemps, si vous voulez m'envoyer des ondes, elles sont bienvenu.
Merci de m'avoir lue.