On a un jour ou l'autre le verre trop plein que l'on doit vider. Depuis longtemps mon verre est plein, mais là, il est dû pour être vidé oh! oui il est vraiment dû.
Franchement, je me demande bien ce que j'ai pu faire dans une autre vie pour mérité un tel karma dans cette vie-ci.
Si je recul au plus loin que je peux aller, c'est quand j'étais en 4e année du primaire (j'avais donc 9 ans) la prof m'a fait reprendre ma 4e année avec ma meilleure amie de l'époque, ont étaient bien contentes d'avoir doublée ensemble.
Moi j'ai pas été en secondaire régulier non. J'ai été dans une classe de cheminement temporaire continue (CPT) (ce qui veut dire en gros qu'à place d'être en secondaire 1, je faisais maths, francais, anglais de 6e année, et comme ça tout en perdant un année à chaque fois jusqu'en CPT 3.
C'est très gênant à dire mais quand j'ai graduée à l'école secondaire j'avais 19 ans. (je me demande encore comment et pourquoi j'ai pu entrer au secondaire à 18 et 19 ans, j'ai jamais demandé à ma mère si elle était au courant de quelque chose, car cette partie de ma vie (CPT 1 à CPT 3) je tiens à oublier, et ne veut pas en parler. En gros disons que pendant c'est trois années j'ai vécu de l'intimidation et voulu décrocher. (j'avais pas l'âge de décrocher mais j'ai resté accrochée à l'école et.... à la vie
J'ai toujours eu de la difficulté en mathématiques ce n'est que depuis 2011, lorsque j'ai décidé de faire un retour à l'école que j'ai "enfin" compris des choses en maths.
Moi à la fin du secondaire j'ai fais un mauvais choix ..... même-si j'avais 19 ans
quand j'ai terminé l'école secondaire, je ne savais pas trop quoi faire. J'hésitais entre photographie et secrétariat (je ne sais pas pourquoi j'ai décidé ça, j'ai jamais pensé à faire ce que j'aimais plus petite, ou encore ce qu'un jour j'ai dit à mes parents en traversant un pont à Montréal (je me souvient très clairement leurs avoir dit que moi j'aimerais ça être infirmière). Mais l'affaire, c'est que je ne voulais pas allez au Cégep et avoir des matières inutiles à la profession d'infirmière. Je ne sais pas s'il y a presque 20 ans le cours infirmière auxiliaire existait. Oui j'aurais pu voir plus loin, allez ailleurs, changer de ville comme plusieurs mais non.... ) J'ai été accepté en secrétariat dans ma petite ville et j'ai fais le cours.
J'aurais grandement tendance à me comparer avec ma soeur de presque 3 ans ma cadette à qui tout va bien et que tout lui sourit.
(Elle a été aux adultes pour pouvoir aller ensuite au Cégep et quitter la ville pour faire psychologue mais finalement au bout de la première session à changer d'idée mais habite toujours dans cette ville depuis 2001. A un chum qui fait la cuisine et elle a le même travail depuis je ne sais combien de temps.) Et me comparer à elle j'aime pas ça, ça me fait de la peine et me choque en même temps, même petite elle se faisait toujours dire... ah! pis non j'embarquerai pas là-dedans
) Mais par contre je me peux me vanter d'avoir parti 3 fois en France.
, avoir vécu une belle histoire d'amour (même-si c'était à distance et sans chance, mais quand même je l'ai bien aimé ce petit parisien hihi!! )
Bon continuons....
Moi en 2012 par un pur hasard, je suis retourné à ma source... soit les soins infirmiers. Donc, après avoir réussit l'évaluation pour faire le cours infirmière auxiliaire, j'ai débuté en août 2012 pour un 18 mois à apprendre des choses hyper intéressantes, plus les semaines, les cours avançaient, plus que j'étais dans mon domaine, ça c'est révélé être une vocation
. Tout le temps des études une prof arrêtait pas de nous louanger ah! vous savez le CSSS vous attendent les bras ouverts, ils ont hâte que vous ayez terminé.
de la simple foutaise oh! oui.... Elle a dû dire ça pour nous encourager j'imagine. Mais moi, comme les autres j'y ai tout simplement crû.
En mai 2014 (soit à la fin du cours) j'ai été faire une entrevue pour le CSSS, ça bien été mais..... 3 jours plus tard j'ai reçu par la poste une belle lettre qui disait qu'il avait choisi d'autres personnes plus qualifiées. Ce qui m'a choquée le plus, c'est que la lettre était datée de la même date à laquelle j'ai passé mon entrevue. Ça m'a beaucoup peinée.... il était passé où le "ils vous attendent les bras ouverts, ils ont hâte que vous ayez terminé" ??? Bref, je me suis reprise avec d'autres entrevues au cours de l'été, horizon bleu (résidence de personnes âgées), avec la maison de soins palliatifs... niet, nada, rien de positif. Oui ça m'a affectée tout ces refus. J'ai eu (et j'ai encore cette impression) d'avoir perdu 18 mois de ma vie pour absolument rien. J'ai songé à partir de ma région, mon chum m'a dit d'attendre et de voir en 2015.
À la fin de l'été 2014, j'ai trouvé un travail comme auxiliaire familiale mais 9 mois plus tard j'en étais blasé.
2015, en août j'ai un espoir devant moi de faire enfin ma profession d'infirmière auxiliaire. L'entrevue a bien été. Je suis contente, j'ai bon espoir... Mais le lendemain matin, je me suis écroulée oh! oui totalement je me suis sentie vide à l'intérieur un vide immense....
j'ai pleurer toutes les larmes de mon corps pendant 2 jours.... en me demandant pourquoi moi, qu'est-ce que j'ai bin pu faire dans une autre vie que pour ma vie présente me soit si merdique...
J'ai quitté l'emploi d'auxiliaire familiale à la fin août trop blasé.
Maintenant, à la 2e semaine de septembre, je me sens un peu moins vide, mais je suis toujours au carrefour, à savoir ce que je fais.... je ne sais pas du tout quoi faire...
Me semble, que tout serait simple si je serais seule (pas de conjoint, pas d,enfants). J'aurais pu dès la fin de mon cours allez à l'extérieur de ma région. Les décisions sur les coups de têtes (comme envoyer mon cv à sept-iles disons) seraient moins un pensez-y bien, car j'aurais que moi.
Je suis bien toute seule à la maison.
Je suis peut-être dû pour des vacances, je ne sais pas ou juste changer d'air...
Je ne sais vraiment plus quoi faire... ni où tourner, je suis prise au bout de la rue en voyant les pancartes à gauche ou à droite....
Ouf! ça fait du bien de vider le verre trop plein.
Merci! tout simplement d'avoir lu mon trop plein.